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HISTORIQUE du CHATEAU D'ARTIGUES
Jean Batiste de Gautier de la Molle achète à M de Simiane, Marquis de Rians, pour moitié, la seigneurie d'Artigues en 1736. L'autre moitié appartenait à M de Valbelle.
Messire Casimir Antoine de Gautier de la Molle fils de Jean Batiste siégeait aux états généraux .Il avait servi à l'état major du régiment d'infanterie de la Marche.
C'était un homme apprécié. Quand vint la révolution, il parvint à s'échapper avec l'aide d'un fidèle serviteur.
C'est dans son château d'Artigues qu'il fini ses jours paisiblement.
Sa nièce, Madame Denans, née Provens hérita de tout ces biens.
Le cimetière d'Artigues abrite le caveau de la famille DENANS d'ARTIGUES
Parmi les différends propriétaires qui se succédèrent on note particulièrement Mr de Jerphagnon qui possède le château d'Esparon, la commune voisine, et qui agrandit le domaine agricole par plusieurs achats. Le château fut ensuite vendu à Mr et Mme LABARA qui le vendirent à leur tour à Mme PECTOR, actuelle propriétaire.
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HISTORIQUE du VILLAGE D'ARTIGUES
Extrait de Wikipaedia
Une charte mentionne le « Castrum Artyga » dès 1032, et son église dès 1093. Alors que le village était habité jusqu'à milieu du XIVe siècle,
le territoire connut un premier abandon, d'une cinquantaine d'années. Un second abandon eut lieu au XVIe siècle, jusqu'au début du XVIIIe siècle2.
En 1774, lors de son deuxième voyage à Rome, le futur saint Benoît-Joseph Labre fut hébergé, alors qu’il était partout rejeté à cause de
son état miséreux, par une famille de paysans, les Bellon, au hameau éponyme. Avant de repartir, Labre enseigna au chef de famille
un « secret » de reboutage pour remettre les membres en place. Durant près de deux siècles les Bellon furent des rebouteux célèbre
dans la région jusqu’au docteur Etienne Bellon qui n’eut ni fils ni successeur et, en tant que « médecin des pauvres » a droit
aujourd’hui à une rue à son nom à Aix-en-Provence, où il exerçait son art. Au hameau des Bellons, la maison où fut reçu Labre existe toujours,
occupée depuis 100 ans par la famille Brénoud.
Le « château des défrichements », ainsi appelait-on, vers l’an 1000, le site de l’actuel Artigues. Le seigneur Jeoffroy et son épouse
Scocie de Rians, firent alors don d’Artigues et ses terres à l’abbaye Saint-Victor de Marseille. En 1600, sous le roi Henri IV,
Artigues se sépara de Rians. L’église paroissiale actuelle date de 1742. La grotte préhistorique de Rigabe, sur la commune d’Artigues,
massif du Mont-Major, contient des traces d’occupation humaine vieilles de 40 000 ans. Le vin d’Artigues bénéficie du label
« Coteaux d’Aix-en-Provence »
Extrait de culture.gouv.fr
http://www2.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr
Le "castrum Artyga" est mentionné pour la première fois dans une charte antérieure à 1032 et son église Sainte-Foi en 1093. Le village, qualifié de "burgus" (bourg, agglomération non fortifiée) en 1337, comptait 76 feux en 1349. Le premier abandon du site se situe entre 1350 et 1400. Le repeuplement opéré au début du 16e siècle se solda par un échec et il fallut attendre le début du 18e siècle pour voir le territoire d'Artigues réhabité sous forme de bastides dispersées. La qualification de bourg en 1337 s'applique sans doute à la partie basse du village, celle où subsistent quelques maisons, entretenues et habitées durant l'époque moderne. L'indication permet de penser qu'au 14e siècle, la partie haute fortifiée n'était plus occupée en permanence et servait seulement de refuge en cas de nécessité.
Crête rocheuse ; altitude : 620 m ; superficie : 15000 m2. Sur le sommet, base d'une petite tour ; au pied de cette tour,
une plateforme inclinée vers le sud est couverte d'emplacements de cabanes taillés dans le rocher et d'éboulis où gisent de nombreux
tessons de poterie grise. A l'extrémité est de la crête, ruines de l'église : base des murs d'une petite nef d'environ 3, 50 m de large,
probablement charpentée, et d'une abside semi-circulaire parementée en petits moellons assisés. Au-dessous, sur le versant sud,
éboulis et pans de murs de nombreuses maisons étagées sur la pente et entourées d'une enceinte fortifiée dont la courtine effondrée
est visible sur la plus grande partie de son tracé, avec une tour ronde partiellement conservée à l'est, sous l'église. Vers le bas
de la pente, près du col et du chemin d'accès, plusieurs maisons bâties hors de l'enceinte ont encore une partie importante de
leurs élévations, avec des maçonneries médiévales (parements en petits moellons assisés) remaniées à l'époque moderne. La plus proche
du chemin a été récemment recouverte pour servir de rendez-vous de chasse ; une autre possède une porte à barre coulissante et couvrement
en anse-de-panier. Tout en bas, une rampe construite donne accès à une terrasse (aujourd'hui boisée) en contrebas où se trouve un puits.
Le chemin d'accès depuis le col est muni d'ornières creusées dans la roche.